L’Amnesty Film Festival s’est déroulé du 4 au 6 novembre au cinéma Reflet Médicis à Paris.
Sa marraine est Çigdem Mater. Productrice de cinéma, elle est aujourd’hui injustement détenue dans les prisons turques comme prisonnière d’opinion, aprés 4 ans d’acharnement judiciaire.
Le festival a couronné :
PRIX DES DROITS HUMAINS
Décerné à ANGLE MORT de Lofti Achour
13’13 min // Animation documentaire // Tunisie, France // 2021
Synopsis
Sous la dictature de Ben Ali, un homme est enlevé, torturé, tué puis disparaît sans jamais avoir été retrouvé. Il revient nous parler trente ans plus tard. En faisant sienne la question de sa propre mère : « où avez-vous déposé le corps de mon fils ? »
Décerné à SPOTLESS de Emma Branderhorst
15’40 min // Fiction // Pays-Bas // 2021
Synopsis
Spotless raconte l’histoire de Ruby, 15 ans, qui vit avec sa mère et sa jeune sœur. Sa mère fait des heures supplémentaires pour joindre les deux bouts et Ruby se sent responsable pour sa sœur. Lorsque Ruby se rend compte qu’elle a ses règles, elle remarque qu’il n’y a plus de protections hygiéniques. Elle ne veut pas embêter sa mère en lui en demandant, car elle est consciente de leurs problèmes d’argent. Pour s’assurer qu’elle ne dérange personne avec son problème, elle essaie de le résoudre elle-même.
PRIX DU PUBLIC
Décerné à RIO EST UNE FEMME de Éléonore Ardelanot
12 min // Documentaire // Brésil // 2021
Synopsis
Des femmes s’unissent au rythme du carnaval et de la samba pour renverser les normes d’une société brésilienne patriarcale. Leurs corps et leurs voix débordent et dérangent dans une ville où la menace totalitaire devient de plus en plus réelle.
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