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Olivia Cooke en grande forme |
L'irrésistible ascension de "Becky Sharp" recelle bien des surprises sur ARTE ce soir
Série : la Foire aux Vanités (Vanity Fair)
adapté du classique de la littérature anglaise
Une série créée et écrite par Gwyneth Hughes
D’après le roman éponyme de William Makepeace Thackeray (éd. Archipoche, 2019)
Dans l’Angleterre du début du XIXe siècle, une jeune arriviste se prête à toutes les manigances pour gravir les échelons. Avec Olivia Cooke (Bates Motel, Ready Player One), une adaptation pop et pleine de charme et d'humour brit du classique de la littérature anglaise signé William Makepeace Thackeray (1811-1863) – également auteur des Mémoires de Barry Lindon (1844) par la scénariste Gwyneth Hughes (Five Days, Remember me) qui met en scène la réussite d’une jeune arriviste, Becky Sharp, dans le Londres du début du XIXe siècle.
D'autant que la bande son est fabuleusement pop : tous les tubes y sont convoqués du joliment ciselé Fuel to Fire (Agnes Obel) jusqu'au dernier "Never Tear Us Apart" des INXS interprété cette fois par Paloma Faith.
L’héroïne du roman-fleuve de William Makepeace Thackeray paru en 1848, qui dépeint avec un humour féroce une société où tous les coups sont permis, renaît ici sous les traits de l’actrice Olivia Cooke entourée d’un casting de choix avec notamment Johnny Flynn (qui incarnera prochainement Bowie dans Stardust), Sian Clifford (Fleabag), Anthony Head (Buffy contre les vampires) et même l’ancien Monty Python Michael Palin.
Cette adaptation résolument moderne, qui reconstitue avec la même méticulosité les appartements cossus et le champ de bataille de Waterloo, jette une lumière vive sur ce classique intemporel de la littérature anglaise et sur ses cruelles résonances avec notre époque.
Qu'est-ce qui caractérise l'époque de l'intrigue ?
Gwyneth Hughes : Le roman couvre les trois premières décennies du XIXe siècle et se passe principalement en Angleterre. Il s’agit d’une période progressiste, dans le sillage de la Révolution française. Les barrières de classes se révèlent moins infranchissables : les pauvres peuvent devenir riches, et inversement.
Quel est le sujet du roman ?
La foire aux vanités constitue une métaphore puissante du monde moderne. Chacun s'efforce d'acquérir ce qui ne possède en réalité aucune valeur : seuls l'argent et la position sociale importent. L'héroïne – ou antihéroïne – du roman, Becky Sharp, s'évertue par tous les moyens à s’élever dans la société. Elle va en payer le prix, mais ne baissera jamais les bras. À travers le personnage d’Amelia Sedley, l'amie de Becky, Thackeray suggère également que l’amour romantique, et même l'amour d'une mère pour son enfant peuvent être empreints de vanité. Au fond, ce roman intemporel traite de la solitude de l'être humain.
Quels choix avez-vous opérés pour porter cette œuvre à l'écran ?
Dans la seconde partie du roman, le rythme ralentit et des personnages secondaires apparaissent. J'ai décidé de la couper afin de me concentrer sur la relation amicale entre Becky et Amelia. J’ai souhaité conserver le ton sarcastique de l'auteur, capable de passer sans transition d'une séquence tragique à une scène férocement comique.
Comment caractériseriez-vous le personnage de Becky ?
Au début, c'est une jeune femme totalement démunie, sans famille ni travail. Mais elle est intelligente et dépourvue de ce sens du sacrifice prétendument féminin. Elle veut passer avant les autres, quitte à les écraser. Incapable d'aimer, Becky peut sembler monstrueuse. Elle demeure néanmoins attachante par sa joie de vivre, son optimisme et son humour. Par chance, Olivia Cooke, qui incarne Becky, est naturellement drôle.
Comment l'avez-vous choisie ?
Nous avons auditionné de nombreuses actrices avant de découvrir Olivia Cooke. Elle avait 22 ans mais en paraissait 18, et possédait ce mélange fantastique de sérieux et d'humour, de jeunesse et de maturité qui sied au personnage. Olivia est en passe de devenir une star *, nous avons eu la chance de l'attraper au vol.
* L'actrice a notamment joué dans la série Bates Motel et le dernier film de Steven Spielberg, Ready Player One.
La Foire aux vanités (Vanity Fair), série créée par Gwyneth Hughes. Avec Olivia Cooke, Claudia Jessie, Tom Bateman, Johnny Flynn, Anthony Head, Frances de la Tour, Sian Clifford, Suranne Jones, David Fynn (GB., 2018, 7 x 46-48 min). Trois épisodes le 12 décembre, quatre le 20 décembre.
D’après le roman éponyme de William Makepeace Thackeray (éd. Archipoche, 2019)
Dans l’Angleterre du début du XIXe siècle, une jeune arriviste se prête à toutes les manigances pour gravir les échelons. Avec Olivia Cooke (Bates Motel, Ready Player One), une adaptation pop et pleine de charme et d'humour brit du classique de la littérature anglaise signé William Makepeace Thackeray (1811-1863) – également auteur des Mémoires de Barry Lindon (1844) par la scénariste Gwyneth Hughes (Five Days, Remember me) qui met en scène la réussite d’une jeune arriviste, Becky Sharp, dans le Londres du début du XIXe siècle.
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éclairage aux bougies à la Barry Lindon pour ce somptueux mélo rigolo |
Audacieuse et arriviste
Dans un monde dominé par la vanité et l'argent personne n'est plus déterminé à accéder au sommet de la pyramide que la jeune Becky Sharp (Olivia Cooke). Douée d’un charme et d’une intelligence tout aussi redoutables, l’audacieuse parviendra à s’affranchir de sa condition jusqu’à accéder à la cour du roi George IV. Mais son parcours n'est pas exemplaire : elle trompera et trahira à peu près tout le monde pour parvenir à ses fins. Le tout sur fond de guerre (Waterloo), de cœurs meurtris, d’amitiés trahies, d’amours secrètes, de cupidité honteuse et d’enfants répudiés : un vrai mélo mais plein d'humour ! A ne pas prendre trop au sérieux.D'autant que la bande son est fabuleusement pop : tous les tubes y sont convoqués du joliment ciselé Fuel to Fire (Agnes Obel) jusqu'au dernier "Never Tear Us Apart" des INXS interprété cette fois par Paloma Faith.
L’héroïne du roman-fleuve de William Makepeace Thackeray paru en 1848, qui dépeint avec un humour féroce une société où tous les coups sont permis, renaît ici sous les traits de l’actrice Olivia Cooke entourée d’un casting de choix avec notamment Johnny Flynn (qui incarnera prochainement Bowie dans Stardust), Sian Clifford (Fleabag), Anthony Head (Buffy contre les vampires) et même l’ancien Monty Python Michael Palin.
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Cette adaptation résolument moderne, qui reconstitue avec la même méticulosité les appartements cossus et le champ de bataille de Waterloo, jette une lumière vive sur ce classique intemporel de la littérature anglaise et sur ses cruelles résonances avec notre époque.
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La Foire aux Vanités : Olivia Cooke en galante compagnie |
Entretien avec sa créatrice, Gwyneth Hughes (Cinq jours, Remember Me).
Qu'est-ce qui caractérise l'époque de l'intrigue ?
Gwyneth Hughes : Le roman couvre les trois premières décennies du XIXe siècle et se passe principalement en Angleterre. Il s’agit d’une période progressiste, dans le sillage de la Révolution française. Les barrières de classes se révèlent moins infranchissables : les pauvres peuvent devenir riches, et inversement.
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la Foire aux Vanités |
Quel est le sujet du roman ?
La foire aux vanités constitue une métaphore puissante du monde moderne. Chacun s'efforce d'acquérir ce qui ne possède en réalité aucune valeur : seuls l'argent et la position sociale importent. L'héroïne – ou antihéroïne – du roman, Becky Sharp, s'évertue par tous les moyens à s’élever dans la société. Elle va en payer le prix, mais ne baissera jamais les bras. À travers le personnage d’Amelia Sedley, l'amie de Becky, Thackeray suggère également que l’amour romantique, et même l'amour d'une mère pour son enfant peuvent être empreints de vanité. Au fond, ce roman intemporel traite de la solitude de l'être humain.
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Quels choix avez-vous opérés pour porter cette œuvre à l'écran ?
Dans la seconde partie du roman, le rythme ralentit et des personnages secondaires apparaissent. J'ai décidé de la couper afin de me concentrer sur la relation amicale entre Becky et Amelia. J’ai souhaité conserver le ton sarcastique de l'auteur, capable de passer sans transition d'une séquence tragique à une scène férocement comique.
Comment caractériseriez-vous le personnage de Becky ?
Au début, c'est une jeune femme totalement démunie, sans famille ni travail. Mais elle est intelligente et dépourvue de ce sens du sacrifice prétendument féminin. Elle veut passer avant les autres, quitte à les écraser. Incapable d'aimer, Becky peut sembler monstrueuse. Elle demeure néanmoins attachante par sa joie de vivre, son optimisme et son humour. Par chance, Olivia Cooke, qui incarne Becky, est naturellement drôle.
Comment l'avez-vous choisie ?
Nous avons auditionné de nombreuses actrices avant de découvrir Olivia Cooke. Elle avait 22 ans mais en paraissait 18, et possédait ce mélange fantastique de sérieux et d'humour, de jeunesse et de maturité qui sied au personnage. Olivia est en passe de devenir une star *, nous avons eu la chance de l'attraper au vol.
* L'actrice a notamment joué dans la série Bates Motel et le dernier film de Steven Spielberg, Ready Player One.
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