#Court Soirée spécial "réalisatrices" les 15 et 16 décembre sur ARTE avec les lauréates de “Et pourtant, elles tournent”

 


Lors de deux soirées spéciales les 15 et 16 décembre,  ARTE diffuse les courts métrages documentaires lauréats de la première édition du concours “Et pourtant, elles tournent”. Gros plan sur une foisonnante sélection sous le signe de la liberté.

Lancé en décembre 2020 par ARTE France, en partenariat avec la Scam, le concours de courts métrages documentaires “Et pourtant, elles tournent” a dépassé toutes les attentes. Ouvert aux réalisatrices de plus de 18 ans résidant en France et en Allemagne, il a en effet réuni plus de huit cents films autour d’un thème unique : “Besoin de personne”. 

À l’origine du projet, cette constatation d’un déséquilibre dans le paysage audiovisuel : alors qu’elles sont de plus en plus nombreuses dans les écoles de journalisme et de cinéma, les réalisatrices demeurent moins présentes que leurs homologues masculins sur les écrans, en France et ailleurs.

Après avoir été visionnées par des comités de sélection, trente œuvres, d’une durée de sept à douze minutes, ont été proposées au jury français – présidé par l’illustratrice de bande dessinée, Pénélope Bagieu, et composé de plusieurs documentaristes, dont Alice Diop, Roisin Burns ou Laetitia Moreau, ainsi que de l’essayiste Paul B. Preciado  et de la responsable de “La Lucarne”, Rasha Salti – jury qui a récompensé à son tour dix sept films. 



 “Chaque fois, nous avons privilégié une qualité de réalisation, une manière de faire mais aussi un regard, une personnalité, une manière de voir le monde”, confie Laëtitia Moreau, ancienne présidente de la Scam. À rebours des clichés, Les splendides, de la réalisatrice Meryem-Bahia Arfaoui  Grand Prix du palmarès –donne la parole à des jeunes femmes originaires de la cité de la Reynerie, à Toulouse. Dans une esthétique reprenant les codes des clips de rap, elles livrent, sans filtre, leur définition d’“une meuf de cité”. Elana, d’Erika Haglund, brosse le portrait d’une adolescente handicapée drôle et attachante, en quête d’indépendance, et partage un Prix du Jury ex aequo avec Nobody Owns Me, d’Anouk Meissner, qui raconte l’histoire cabossée d’Irina, une SDF. La sélection aborde également le regret d’être mère (Mal de mère, de Lolita Rivé), le mariage forcé (L’odeur de la France, d'Ève-Chems de Brouwer), le suicide assisté (Le jour et l’heure, de Catherine Pamart) ou la dépendance, à travers le témoignage d’un homme (Affectif anonyme, d’Angéla Nichon). “Et pourtant elles tournent” le démontre de manière éclatante : de nouvelles sensibilités émergent, inspirant ces 17 récits intimes surprenants, en phase avec leur époque, à découvrir les 15 et 16 décembre lors de deux soirées qui mettront également en lumière les sept films lauréats du concours allemand.


À rebours des clichés, Les splendides, de la réalisatrice Meryem-Bahia Arfaoui – Grand Prix du palmarès –, donne la parole à des jeunes femmes originaires de la cité de la Reynerie, à Toulouse. Dans une esthétique reprenant les codes des clips de rap, elles livrent, sans filtre, leur définition d’“une meuf de cité”.




Elana, d’Erika Haglund, brosse le portrait d’une adolescente handicapée drôle et attachante, en quête d’indépendance, et partage un Prix du Jury ex aequo avec Nobody Owns Me, d’Anouk Meissner, qui raconte l’histoire cabossée d’Irina, une SDF.


                             
                                                    Elana                                                             Nobody Owns Me


La sélection aborde également le regret d’être mère (Mal de mère, de Lolita Rivé), le mariage forcé (L’odeur de la France, de Ève Chems de Brouwer), le suicide assisté (Le jour et l’heure, de Catherine Pamart), ou la dépendance, à travers le témoignage d’un homme (Affectif anonyme, d’Angéla Nichon).

Retrouvez en avant-première sur arte.tv le 9/12, et au cours de deux soirées spéciales à l’antenne, les vingt-quatre films lauréats, allemands et français.

Mercredi 15/12 à 23.55

Bulle ; Mal de mère ; Un essai sur nous deux Affectif Anonyme ; Oh Boy ; S’aimer en corps ; The Battle of Our Voices ;  Le jour et l’heure ; Teenage Dirtbag Mme C. ; To Life ; Being Born a Girl

Jeudi 16/12 à 23.20
Les splendides ; Elana ; Nobody Owns Me ; L’odeur de la France ; Die Stadt der Anderen ; Objekt ; Rawa Ana Il neigeait, un homme se lavait dans la rivière ; Sœurs Iye Ka’i (Moi Sabelle) Burning Cars


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