Rollerball
Rollerball
lundi 22 mars à 22.25 sur ARTE
Dans une société futuriste, un sport ultraviolent sert d’exutoire à une population contrôlée par des multinationales. Une fable politique choc avec un James Caan en acier trempé.
Images choc et violentes
Film d’anticipation tourné en 1975, Rollerball se déroule... en 2018 – et chacun appréciera différences et ressemblances avec l’époque d’avant le Covid-19. Cette fable politique porte un regard acide sur le pouvoir croissant et possiblement totalitaire des grandes firmes. Mais si le monde qu’elles promeuvent apparaît pacifié, il recèle des failles, comme ce besoin démultiplié de se libérer de ses pulsions les plus sombres dans des enceintes sportives. D’où ce rapport ambigu du réalisateur Norman Jewison avec l’ultraviolence, hypnotisante et libératrice, telle que le public l’a découverte quatre ans plus tôt dans Orange mécanique. Truffées d’images chocs, avec un James Caan insubmersible, les séquences des matchs bluffent, déconcertent et assument parfaitement leur rôle de miroir de nos consciences. Après la sortie du film, des promoteurs sportifs ont voulu acheter les droits du rollerball. Jewison a refusé.Film de Norman Jewison (Royaume-Uni/États-Unis/Canada, 1975, 2h, VF/VOSTF) - Scénario : William Harrison, d’après sa nouvelle Meurtre au jeu de boules - Avec : James Caan (Jonathan E.), John Houseman (Bartholomew), Maud Adams (Ella), John Beck (Moonpie), Moses Gunn (Cletus), Pamela Hensley (Mackie), Barbara Trentham (Daphne) - Production : Algonquin
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