Les succulents "Délices de Tokyo" reviennent sur Arte.tv

 


Les Délices de Tokyo sur Arte.tv

Disponible sur arte.tv du 22/03/2021 au 28/03/2021

Un vendeur de pâtisseries désabusé recrute une septuagénaire atteinte de la lèpre. Sous les cerisiers en fleur, une délicate histoire de transmission mitonnée par Naomi Kawase.

Naomi Kawase rend visible l'invisible

note frenchtouch : 4/5 remarquable



ARTE rediffuse Les Délices de Tokyo de Naomi Kawase lundi 15 juin à 22h50. Il avait été découvert lors du Festival de Cannes en 2015 (sous son titre original AN) où il avait fait l’ouverture de la section Un Certain Regard. Le film sera également disponible en télévision de rattrapage pendant sept jours sur ARTE.tv.


Cette très belle histoire, racontée avec beaucoup de douceur et aussi de force, nous invite au voyage dans l'imaginaire du Japon, autour d'un plat très simple, les dorayakis, autour desquelles elle met en scène trois générations, une collégienne, un adulte et une femme de 70 ans, Tokue, pleine de talent et de poésie. 





Sentaro (Masatoshi Nagase) tient une petite échoppe au coin de la rue. C'est un cuisinier taciturne, qui assemble sans trop y croire des dorayakis, japonaise traditionnelle à base de deux pancakes fourrées de pâte de haricots rouges confits, la pâte "AN".

"Les délices de Tokyo" explore les liens entre nourriture, spiritualité et écologie et vous met l'eau à la bouche. Rarement hommes et femmes, aux différents âges de l’existence, n’ont été filmés avec autant de délicatesse. Le film raconte l’histoire bouleversante d’une rencontre et d’une amitié insolites, et délivre une réflexion sur la beauté et le mystère de la vie.



D’un côté, cette petite dame un peu lunaire, qui dorlote les haricots, converse avec les cerisiers ondulant dans le vent et goûte pour la première fois au bonheur de la vie en société, après une existence recluse dans le quartier réservé des lépreux. De l’autre, un homme brisé, qui dilue dans l’alcool son passé de détenu et une dette abyssale, mais renaît à lui-même au contact de cette figure maternelle. Autour de la rencontre de ces deux parias, inspirée d’un roman de Durian Sukegawa, la cinéaste Naomi Kawase (Still the Water) tisse une bouleversante et frémissante leçon de vie.



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