La panthère
Ce jeudi 24 décembre à 20.55 sur ARTEDisponible sur arte.tv du 24/12/2020 au 23/03/2021
Aventures
Les tribulations d’une panthère et de son petit dans le parc du Serengeti, en Tanzanie. Un Livre de la jungle documentaire au plus près du fauve, porté par de superbes images en HD.
Dans l’aube dorée, une panthère hisse sur une branche d’olivier la carcasse d’un jeune élan du Cap tué dans la nuit. Chasseuse redoutable et mère d’une infinie patience, elle cache là une proie dont elle destine une portion à son petit, un mâle âgé de 5 mois. Tous deux vivent au cœur de la plaine du Serengeti, une savane à cheval sur la Tanzanie et le Kenya, où, chaque matin, débute un somptueux ballet animalier : éléphants, antilopes, gazelles, zèbres, girafes, myriade d’oiseaux et de singes... Autant de proies pour les fauves qui se disputent le territoire. Parcourant des dizaines de kilomètres, le grand félin tacheté passe l’essentiel de son temps à chercher la pitance de sa progéniture. Même s’il n’accompagne pas sa mère dans la chasse, le bébé panthère, le moment venu, saura d’instinct où mordre pour tuer. Mais avant de quitter le giron maternel, il doit survivre à bien des périls, notamment la menace d'une lionne qui voit d’un mauvais œil un autre félin empiéter sur son domaine.
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La Panthère |
Vie féline
Fin connaisseur du monde animal et du Serengeti, le réalisateur Reinhard Radke (La meute, cinq guépards dans le Serengeti, La vallée des lions...) a réussi à pister et filmer d’incroyablement près sa majestueuse héroïne, pourtant sur ses gardes en permanence et d’autant plus difficile à approcher caméra à la main. À différentes saisons, pendant deux ans, il a su retrouver sa trace au cœur du célèbre parc national, dans le nord de la Tanzanie. Entre scènes de chasse, soins maternels, rencontres amoureuses et lutte pour la survie, il signe le portrait fourmillant de vie de l’un des plus beaux félins d’Afrique, grâce à de magnifiques images, notamment d’impressionnantes vues aériennes de la savane.
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La Panthère |
Documentaire de Reinhard Radke (Allemagne, 2020, 1h30mn) - Commentaire dit par Céline Monsarrat
Transmission
Dans le nord de la Tanzanie, le parc national du Serengeti constitue le fief d’une élégante panthère et de son petit. Contrairement au lion qui évolue en groupe, le léopard, autre nom de la panthère, chérit la solitude. C’est donc seule que la guerrière à la robe tachetée assure la survie de son bébé. Avant de partir chasser, elle le cache dans les buissons ou les tanières de phacochères pour le protéger des prédateurs mais aussi des agressions des panthères mâles. Un défi pour le jeune fauve turbulent, souvent incapable de rester en place des heures durant. Il s'initie à la chasse avec le gibier rapporté par sa mère. Vers 18 mois, ayant atteint sa corpulence d’adulte, il devra renoncer à la protection de celle-ci pour partir conquérir un autre territoire.
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La Panthère |
La panthère chasse à l’écart, le jour comme la nuit. Des lits de rivières aux forêts d’acacias en passant par les immenses plaines arides, elle est capable de parcourir de longues distances pour débusquer ses proies. Cette fine tacticienne peut se tenir en embuscade pendant des heures, avant de frapper à une vitesse foudroyante, et tuer d’une morsure à la nuque. Agile et excellente grimpeuse, la panthère du Serengeti dépose ses prises en haut des arbres pour les mettre à l’abri des autres prédateurs. Mais le danger n’est jamais loin. Car gnous, antilopes ou marcassins font aussi le bonheur du lion, qui ne manque jamais une occasion d’éliminer un léopard rival…
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La Panthère |
Ébats félins
Les panthères se reproduisent environ une fois par an. Lorsqu’elle est disposée à s’accoupler, la femelle envoie des signaux olfactifs aux mâles environnants. Après une parade nuptiale emplie de feulements et plusieurs dizaines de copulations, elle donne naissance à une nouvelle portée, à laquelle elle se dévoue, entre toilette quotidienne, chasse et allaitement. Rien ne la détourne de ses obligations, pas même le retour d'un fils aîné au bercail. Le jeune mâle imposant n’est plus le bienvenu, à la différence de la progéniture femelle, parfois autorisée à arpenter le terrain de chasse maternel.
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