Covid-19 : le virus ou la vie ? Comparaison avec nos voisins européens et petit tour à Wuhan, ce soir sur ARTE




Covid-19 : le virus ou la vie ?


mardi 10 novembre à 20.50 sur ARTE 

Allemands, Français et Suédois face à la crise du COVID

Comparaison avec nos voisins européens et petit tour à Wuhan 
Disponible sur arte.tv du 10/11/2020 au 07/02/2021


La santé publique peut-elle prendre le pas sur l’État de droit? Entre Allemagne, France et Suède, enquête sur les choix opérés face à la crise du Covid-19 et sur leurs répercussions sanitaires, économiques et sociales.

Confinement national, port obligatoire du masque, fermetures d’établissements, couvre-feu… L’irruption du coronavirus en Europe a bouleversé nos quotidiens, en incitant la quasi-totalité des gouvernements européens à imposer des mesures d’exception encore jamais vues, aux conséquences dramatiques sur les plans économique, social et humain. 
Les limites aux libertés adoptées par le gouvernement français au plus fort de la première vague comptent parmi les plus strictes du continent. La Suède fait quant à elle figure d’exception : l’État scandinave s’est refusé à restreindre les libertés individuelles de ses citoyens, pour se contenter de mesures incitatives. Malgré un très lourd bilan humain, les Suédois vivent encore quasi normalement depuis des mois. Quant à l’Allemagne, elle suit une trajectoire intermédiaire entre ces deux "extrêmes". 

Quelle stratégie s’avère la plus payante ? Les critiques restent nombreuses au sein des populations et jusqu’aux experts, face à des gestions de crise parfois difficilement lisibles. En mettant à mal l’État de droit et en exacerbant les conflits sociaux, et surtout les inégalités, le confinement français est-il un remède pire que le mal ? Le libéralisme à la suédoise, à l’inverse, a-t-il sciemment sacrifié les plus vulnérables ? Et comment expliquer la "docilité" des Allemands, qui soutiennent quasi unanimement les mesures prises (pas tous au regard des dernières grosses manifestations en Allemagne) ? 
Alors que la seconde vague frappe à nouveau l’Europe, cette enquête part à la rencontre d’experts de tous horizons – chercheurs, médecins, psychologues, sociologues, juristes ou militants – pour dresser l'état des lieux d’une crise qui fait émerger bien des interrogations et des craintes, notamment quant à l’avenir.

Magazine Thema présenté par Émilie Aubry

Documentaire de Jutta Pinzler, Stefanie Gerhards, Katja Heinrichs et Martin Gronemeyer (Allemagne, 2020, 52mn) - Coproduction : NDR/ARTE, Saga Media



  Suivi de Chine : le paradoxe de Wuhan à 21.50
Reportage de Sébastien Le Belzic (France, 2020, 26mn)
24mn
Disponible sur arte.tv du 09/11/2020 au 09/12/2020


Chine : le paradoxe de Wuhan

Devenue vitrine de la propagande chinoise, après avoir subi un confinement sévère, Wuhan, d'où la pandémie est partie, affiche sa liberté retrouvée.

En janvier dernier, avec la quarantaine totale décrétée par le gouvernement chinois, les quelque 11 millions d'habitants de Wuhan ont été les premiers au monde à découvrir les rigueurs d'un confinement sévère. Cloîtrés près de trois mois durant dans une ville mise sous cloche, considérés dans le reste de la Chine comme des pestiférés, ils n'ont été autorisés que début avril à sortir de leur domicile. Après le mois de mai, plus aucun malade du Covid-19 n’a été recensé. Wuhan est devenue la ville vitrine de la propagande chinoise.?Petit à petit, les restaurants, puis les parcs d’attractions, ont rouvert leurs portes, et les marchés de nuit ont rallumé leurs enseignes clignotantes.?Journaliste basé en Chine, le réalisateur Sébastien Le Belzic témoigne du vent de liberté qui souffle sur la capitale de la province du Hubei, qui vit désormais sans masque et sans gestes barrières.
 Le prix de la pandémie en Italie


Un virus déchire l’Europe 22 h 20 
Le prix de la pandémie

L’Italienne Cristina Sfriso est amère : souffleuse de verre à Murano, elle n’a plus de revenus depuis le mois de mars. Si elle peut théoriquement bénéficier d’aides, dans la pratique, il n’en est rien. Malgré les mesures de stabilisation et de relance de l’économie promptement annoncées par le gouvernement, l’administration italienne est débordée face à l’afflux des demandes. Impitoyable, la crise du coronavirus met ainsi en lumière les points faibles de nombreux pays européens, des structures hospitalières affaiblies et mal préparées aux systèmes inadaptés d'assurance maladie, qui laissent des centaines de milliers d’Européens sans protection sociale après la disparition de leur emploi. La pandémie a montré aussi que certains hommes politiques, à l’instar du Premier ministre hongrois Viktor Orban, tentent de tourner la situation à leur avantage en faisant pression sur les médias.



Une unité menacée
Aussi, entre Bruxelles et Strasbourg, Commission, Conseil et Parlement européens s’attellent-ils de concert à maintenir ce qui peut l’être de l’unité des Vingt-Sept, sans oublier les effets dévastateurs de la crise financière, et des réponses qui lui ont été apportées, dans des pays comme la Grèce, le Portugal ou l’Espagne. Alors qu’en juillet, le Conseil européen, dirigé par l’ancien Premier ministre belge Charles Michel, s’est prononcé en faveur d’une contribution financière à hauteur de 1 500 milliards d’euros, le Parlement et la Commission, présidés respectivement par David Sassoli et Ursula von der Leyen, tardent à donner leur accord, alors que le temps presse. Ponctuée d’interviews, une plongée en eaux troubles dans les coulisses d’une Europe fragilisée, mais encore animée par des espoirs de solidarité et de fraternité.

Documentaire de Michael Richter (Allemagne, 2020, 52mn) -



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