#Série Rediffusion de la série culte danoise The Killing avec Lars Mikkelsen sur ARTE cet été

Sofie Gråbøl, The Killing


Rediffusion de la série culte The Killing sur ARTE 

Le jeudi à 20h55, du 2 juillet au 3 septembre 2020
Les 3 saisons sur ARTE.TV dès le 25 juin 2020 jusqu’au 31 mars 2021

ARTE rediffuse cet été l’intégralité de la série danoise The Killing, qui a affirmé à la fin des années 2000 les bases du Nordic noir à l’écran. Multiprimée, adaptée aux États-Unis, la série policière culte créée par Søren Sveistrup a marqué les esprits par son dispositif hautement efficace et addictif : trois saisons, trois enquêtes avec un jour d’investigation par épisode et une inspectrice tourmentée, Sarah Lund, au pull-over devenu incontournable.

The Killing, un art décapant du thriller 

Dès son lancement en 2007, The Killing (Forbrydelsen en version originale) réalise un énorme succès d’audience au Danemark, puis dans toute l’Europe. En France, elle est diffusée en 2010 par ARTE qui impulse la vague des séries scandinaves. 
La série de Søren Sveistrup fait basculer le succès de l'ambiance "Nordic noir", de la littérature jusqu’au petit écran. 

Henrik Jansson-Schweizer, créateur de la série suédoise 
L’héritage empoisonné (également diffusée sur ARTE), explique l’éclatant succès du genre en ces termes : «Une réalisation audacieuse et une manière très prenante de raconter les histoires, nourrie de réalisme social, de désir de gratter sous la surface des choses et, aussi, d’un art assez décapant du thriller, bien sombre de préférence. » 

Le triomphe du réalisme froid
 Le plébiscite devient mondial, la série est adaptée aux Etats-Unis par la chaîne AMC. Le rendu, très fidèle, n’oublie pas de consacrer les inoubliables pulls de Noël de l’inspectrice Sarah Lund, désormais aussi cultes que les trench-coats usés des détectives américains. 
Le polar scandinave aurait-il détrôné son aîné ? Dans un article du New York Times, en 2011, la journaliste Alessandra Stanley livrait son analyse : “The Killing est l’opposé des séries policières les plus populaires de la télévision américaine [où] chaque équipe possède son personnage décalé dont les plaisanteries assurent au téléspectateur qu’il ne fera pas de cauchemar une fois l’épisode terminé.” C’est bien par sa noirceur et son réalisme froid que The Killing tient le public en haleine. La série s’avère aussi l’une des premières du genre à réserver le rôle principal à une femme. Brillamment interprétée par Sofie Grabol, l’enquêtrice Sarah Lund, solitaire, énigmatique et plutôt inadaptée à la vie en communauté, possède un “ADN anarchiste”, comme nous l’expliquait l’actrice dans ARTE Magazine en 2014 au moment de la diffusion de la troisième et ultime saison : “En un sens, elle ressemble aux criminels, eux aussi incapables de s’accommoder de la société et de ses règles.” 


Le mystère Lund 


« Sarah Lund n’est pas tout à fait “de ce monde”. Une part d’elle aspire à être simplement normale, mais elle ne l’est pas (selon le créateur de la série). C’est une femme solitaire à son corps défendant. Sur le plan professionnel, elle est exceptionnellement douée, mais elle est socialement plutôt marginale. Sarah Lund est “en contact” avec le côté sombre de la nature humaine, dotée de la capacité de deviner et de ressentir elle-même les cruautés infligées par le criminel. Elle a un talent particulier pour s’abstraire de ce qui l’entoure et se consacrer uniquement à l’enquête en cours. Mais ce don peut aussi lui être fatal. Car qui est capable de regarder au fond de l’abîme risque d’en recevoir l’écho. »


The Killing
Une série créée par Søren Sveistrup
Scénario : Søren Sveistrup, Torleif Hoppe, Michael W. Horsten
Avec Sofie Gråbøl, Morten Suurballe, Lars Mikkelsen, Anne Marie Helger
Production : DR
(Forbrydelsen, Danemark, 2007 à 2012, 40×60′)

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