Les Sorcières à Hollywood ce soir sur OCS Géant



Les sorcières à Hollywood : soirée spéciale ce dimanche 12 avril sur OCS Géants avec un documentaire inédit
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De Blanche-Neige à Maléfique, en passant par les Trois Mères de Dario Argento puis Minerva McGonagall dans Harry Potter, la représentation de la sorcière au cinéma oscille entre fascination et effroi. Dans un documentaire inédit, produit par Clara Kuperberg et Julia Kuperberg, Sophie Peyrard interroge ce que la sorcière dit de chaque époque et comment elle raconte, en filigrane, une histoire sociale du pouvoir féminin, souvent écrasé, parfois glorifié.

Un documentaire précédé à 20h40 d’un classique du genre: L’adorable voisine avec James Stewart et Kim Novak !

La sorcière symbolise la femme qui ne rentre pas dans la norme : trop vieille, trop désirante, trop savante, trop sexy. Ce n’est pas tant sa magie qui effraie, que sa féminité puissante et indépendante de toute influence masculine, entièrement vouée à son unique volonté de puissance. Alors qu’on assiste à la montée d’un nouveau féminisme plus pop, la sorcière est aujourd’hui considérée comme une figure incontournable de l’émancipation féminine.

À travers une filmographie variée, le documentaire montrera l’évolution de ce personnage populaire : de sa représentation dans les grands classiques évoquant le plus généralement une supposée vanité féminine ou une métaphore de la mauvaise mère (La Belle au bois dormant, Le Magicien d’Oz), à la crainte ou au fantasme de la sexualité féminine (Ma femme est une sorcière, L’adorable voisine, et dans un autre genre les teen movies sorcières).


Mais c’est à la fin des années 1960 que le personnage commencera à s’émanciper, pour sortir de son rôle de desperate housewife (Ma sorcière bien-aimée, série en partie écrite par l’auto-proclamée féministe Barbara Avedon) pour arriver dans les années 1980 à s’allier contre le diable (Les sorcières d’Eastwick). Parallèlement à la montée d’un nouveau féminisme, on assiste aujourd’hui à sa réhabilitation en tant que figure d’empowerment (Harry Potter, Maléfique, The Witch, The Love Witch...). La sorcière poursuit sa mue; Hollywood n’en a définitivement pas fini avec elle!



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