Tous les soirs, à 20h30, un film rare sauvegardé et restauré par La Cinémathèque française au cours des vingt dernières années.

Chaque soir, La Cinémathèque française propose gratuitement un film parmi ceux que la Cinémathèque a restaurés au cours des vingt dernières années. Le site s'enrichira ainsi quotidiennement de merveilles, souvent rares, voire inédites, qui resteront disponibles jusqu'au retour des beaux jours, quand les salles pourront rouvrir.
La programmation ira de 1898 (Films de Paul Nadar) a 2014 (Langlois vu par 13 cinéastes contemporains).
Ouverture en beauté, ce jeudi 10 avril à 20h30, avec la mise en ligne d'un chef-d'oeuvre de Jean Epstein, La Chute de la maison Usher (1928).
Synopsis
Allan vient au secours de son ami Roderick Usher, qui vit dans une maison où règne une atmosphère étrange.
La programmation ira de 1898 (Films de Paul Nadar) a 2014 (Langlois vu par 13 cinéastes contemporains).
Ouverture en beauté, ce jeudi 10 avril à 20h30, avec la mise en ligne d'un chef-d'oeuvre de Jean Epstein, La Chute de la maison Usher (1928).
Synopsis
Allan vient au secours de son ami Roderick Usher, qui vit dans une maison où règne une atmosphère étrange.
"La maison Usher est un manoir déjà deux ou trois fois séculaire, qui a dû être une résidence coquette, sinon somptueuse. Mais cette demeure souffre maintenant d'une décrépitude qui est l'effet bien plus d'un accord avec la désolation du parc et du paysage, que d'une pauvreté impécunieuse. Cette ruine est déjà un mystère...une maladie des choses et du domaine...A l'intérieur, l'ameublement est - ou fut - d'un luxe étrange, presque excessif, mais désuet, dépareillé, décrépi lui aussi, rongé de décomposition. L'action se passe quelque part dans la campagne anglaise, assez loin de toute ville, au début du 19e siècle."
Jean Epstein, extrait des notes préparatoires.
"La Cinémathèque française est fermée depuis le 13 mars. Depuis un peu plus de trois semaines, vous êtes encore plus nombreux que d'habitude à vous rendre sur cinematheque.fr pour y découvrir des leçons de cinéma et des conférences, des sites et des articles consacrés à nos expositions et rétrospectives, sans oublier les trésors de nos collections. À ce corpus pédagogique et documentaire, reflet de la richesse de notre programmation et de la vitalité de notre action culturelle, s'ajoute aujourd'hui la plateforme des collections films de la Cinémathèque, sobrement intitulée « Henri », pour Henri Langlois, notre père fondateur. Manière de rappeler que si les grands films de l'histoire du cinéma peuvent se regarder aujourd'hui sur ordinateur et en VOD, c'est parce que Langlois et quelques autres ont commencé par les sauver de la décharge, avant de les programmer, inlassablement, sans se soucier des modes et du temps qui passe.Cette mise en ligne d'une infime partie de notre collection, celle dont nous possédons les droits de diffusion, répond bien sûr à un contexte très particulier, l'épidémie de Covid-19 et le confinement, mais aussi à la volonté de diffuser le plus largement possible quelques pépites méconnues du patrimoine cinématographique. Très attachée à la projection et à l'émotion partagée dans une salle, la Cinémathèque poursuit ainsi sa mission de transmission et de découverte."
Jean Epstein, extrait des notes préparatoires.
Frédéric Bonnaud, directeur de la La Cinémathèque française
"La Cinémathèque française est fermée depuis le 13 mars. Depuis un peu plus de trois semaines, vous êtes encore plus nombreux que d'habitude à vous rendre sur cinematheque.fr pour y découvrir des leçons de cinéma et des conférences, des sites et des articles consacrés à nos expositions et rétrospectives, sans oublier les trésors de nos collections. À ce corpus pédagogique et documentaire, reflet de la richesse de notre programmation et de la vitalité de notre action culturelle, s'ajoute aujourd'hui la plateforme des collections films de la Cinémathèque, sobrement intitulée « Henri », pour Henri Langlois, notre père fondateur. Manière de rappeler que si les grands films de l'histoire du cinéma peuvent se regarder aujourd'hui sur ordinateur et en VOD, c'est parce que Langlois et quelques autres ont commencé par les sauver de la décharge, avant de les programmer, inlassablement, sans se soucier des modes et du temps qui passe.Cette mise en ligne d'une infime partie de notre collection, celle dont nous possédons les droits de diffusion, répond bien sûr à un contexte très particulier, l'épidémie de Covid-19 et le confinement, mais aussi à la volonté de diffuser le plus largement possible quelques pépites méconnues du patrimoine cinématographique. Très attachée à la projection et à l'émotion partagée dans une salle, la Cinémathèque poursuit ainsi sa mission de transmission et de découverte."
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