![]() |
Laurence Harvey et Simone Signoret |
Prix de la meilleure actrice étrangère au BAFTA 1959
Oscar de la meilleure actrice 1960
Synopsis
Joe Lampton arrive dans une petite ville industrielle du Yorkshire avec l’ambition de gravir rapidement l’échelle sociale. Il décide ainsi d’entreprendre la conquête de Susan, la fille unique de l’homme le plus fortuné de la ville. C’est alors que Joe fait la connaissance d’Alice, une femme mariée qui devient sa maîtresse et avec qui il entretient une relation passionnée...
Réalisé en 1959, Les Chemins de la haute ville est le premier long-métrage de Jack Clayton (Les innocents, Gatsby le magnifique). Mise en scène brillante, scénario virulent, cru, fort.
Le personnage interprété par Signoret garde longtemps un impact sur nous. Au final, ce film a la force des grands classiques : le résultat est impressionnant.
Grâce à un triangle amoureux le réalisateur parvient à mêler passion amoureuse et lutte des classes. Simone Signoret, qui reçut de nombreux prix pour ce rôle, est bouleversante aux côtés de Laurence Harvey dans ce film d'une grande modernité.
![]() |
Laurence Harvey et Simone Signoret |
Simone Signoret
Simone Signoret est une actrice française née le 25 mars 1921. La jeune fille grandit à Paris et part, durant la Deuxième Guerre Mondiale, séjourner en Angleterre. Elle intègre, par la suite, une organisation de la France Libre et travaille comme figurante dans des productions de guerre des studios anglais. Ses premiers pas e se font dans des œuvres telles que Le prince charmant et Boléro toutes deux de Jean Boyer (en 1941) ainsi que L'Ange de la nuit d'André Berthomieu et Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin, en 1942.
Sa rencontre, en 1943, avec le cinéaste français Yves Allégret va marquer le tournant de sa carrière. Le réalisateur la fait d’abord tourner dans La boîte aux rêves, en 1943, avant de lui offrir son premier grand rôle marquant dans Les Démons de l'aube, en 1945. Elle tourne l’année suivante, dans Macadam de Marcel Blistène et Jacques Feyder. Sa performance, au sein de cette œuvre lui vaudra d’obtenir, en 1947, le Prix Suzanne Bianchetti.
Elle épouse Yves Montand en 1951. Signoret confirme son talent, dans le film Casque d'or de Jacques Becker. Grâce à son jeu sublime dans la peau d’une amoureuse éconduite, elle décroche le trophée de la British Film Academy.
Parallèlement, elle mène également une carrière au théâtre et compte notamment une participation marquante en 1954, dans la pièce Les Sorcières de Salem mise en scène par Arthur Miller.

Laurence Harvey et Simone Signoret
Elle joue le rôle d’Alice Aisgill dans le film Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton et remporte le Grand Prix d'Interprétation à Cannes, en 1959, et l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1960. Puis elle participe à quelques œuvres telles que La Nef des fous de Stanley Kramer (1965), M 15 demande protection de Sidney Lumet (1966) et Le diable à trois de Curtis Harrington (1968).
Ce sont surtout ses rôles politiquement engagés et, particulièrement, sa collaboration avec le célèbre Costa-Gavras qui illuminent le plus son parcours à cette période avec, notamment, Compartiment tueurs (en 1965) et L’Aveu (en 1969). Le dernier rôle marquant de l’actrice sera celui de Madame Rosa dans le film La vie devant soi de Moshé Mizrahi (en 1977, le César de la Meilleure Actrice).
Signoret publie en 1976, son autobiographie, La nostalgie n'est plus ce qu'elle était puis, en 1985, le roman baptisé Adieu Volodia.
Sortie le 16 Octobre en version restaurée
Commentaires
Enregistrer un commentaire