Deux lauréats 2019 déjà dévoilés !
Depuis plus de 30 ans, la Fondation Gan n’a eu de cesse d’œuvrer à l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes, de défendre un cinéma de qualité et original, de l’écriture du scénario jusqu’à la diffusion des œuvres en salle. Elle récompense des projets de premiers et seconds longs métrages de fiction et attribue chaque année un Prix spécial. Le montant de l’aide par projet est de 53 000€ (50 000€ pour le producteur et 3 000€ pour le réalisateur).Elle est fière d’avoir été dernièrement, aux côtés de SHÉHÉRAZADE de Jean-Bernard Marlin qui vient de remporter 3 César dont celui du Meilleur premier film. C’est la 3e année consécutive que ce prestigieux César est remis à un film récompensé par la Fondation Gan, après DIVINES de Houda Benyamina en 2017 et PETIT PAYSAN de Hubert Charuel en 2018. À ce jour, la Fondation Gan a participé à l’émergence de plus de 190 réalisateurs qui font le cinéma d’aujourd’hui et préparent celui de demain !
Les 2 premiers lauréats :
Marion Desseigne Ravel pour son projet LES MEILLEURES ; premier long métrage Produit par Agnès Vallée & Emmanuel Barraux après son court métrage remarqué Fatiya
« Si écrire un premier film était un marathon, la Fondation Gan serait la ligne d’arrivée. Parce qu’un premier film ce sont des kilomètres d’effort, des heures et des heures d’écriture, de l’endurance face aux obstacles et des courbatures aussi, parfois. Porter un film, c’est se battre pour un désir qui doit se prouver, s’éprouver et se renouveler à chaque étape. Alors la confiance du jury, après cette course de fond, ça donne des forces, ça insuffle une nouvelle énergie. Mais c’est surtout le début d’autre chose, l’enthousiasme d'une promesse, celle d’un film à venir. Depuis cette éphémère ligne d’arrivée, je regarde un nouveau but se dessiner à l’horizon : celui de faire un film à la hauteur de ces espoirs partagés, un film aussi intense que mes deux héroïnes, un film sur le désir. » Marion Desseigne Ravel
Synopsis
Sur un mur de ma rue, on a tagué : « Le premier qui tombe amoureux a perdu.» Moi je dis que c’est vrai. Parce qu’après, tout le monde parle sur toi. Parce qu’après, t’es à la merci, tu y penses tout le temps, et le monde est à l’envers. J’ai perdu, je suis amoureuse d’une fille, je ne sais pas quoi faire…
Parcours de la réalisatrice
Marion Desseigne Ravel découvre le cinéma à 20 ans en participant à un documentaire sur la lutte des sans-papiers en Ile-deFrance. Elle entre ensuite à la Fémis où elle découvre le travail avec les acteurs et prend goût pour la fiction. Elle y réalise des courts métrages, dont LES MURS et VOYAGE EN LEMURIE sélectionnés dans plusieurs festivals mais aussi LES ORMES et FATIYA, une fois sortie de l’école. Elle prépare actuellement son 1ère long-métrage : LES MEILLEURES. Impliquée dans le milieu associatif, elle co-fonde en 2009 l’association Combats Ordinaires et intervient également auprès de structures comme Mille Visages ou le Festival de Femmes de Créteil. Depuis 2016, elle enseigne également à l'université Paris 8.Le colombien Andrés Ramirez Pulido pour son projet LA JAURÍA (LA MEUTE) ; premier long métrage Produit par Jean-Etienne Brat & Lou Chicoteau ● Alta Rocca Films
« Derrière la fabrication d'un film, il y a tant d'heures de travail, tant de personnes impliquées, tant de foi en quelque chose qui n'existe pas encore. Recevoir le soutien de la Fondation Gan encourage à ne pas s’arrêter d’y croire. Maintenant, le défi est de faire le film, de mener cette idée jusqu’à la rendre concrète. ¡Mil gracias! » Andrés Ramirez Pulido
Synopsis
Eliú est incarcéré dans un centre pénitentiaire expérimental pour mineurs. En pleine jungle colombienne, avec d’autres jeunes délinquants, ils restaurent une hacienda aux allures de bagne. Ces adolescents évoluent dans un environnement luxuriant mais hostile. Alors qu’il est sur la voie du repentir, Eliú apprend que son jeune frère est en danger par sa faute. Il craint qu’il ne reproduise le même schéma de violence qui l’a conduit à cette détention. La fureur l’envahit à nouveau.
Intentions de réalisation
« En tant que réalisateur, j’ai à coeur de nouer des liens étroits avec les adolescents en passant du temps avec eux et en essayant de connaître leur façon de penser, leurs expériences personnelles, leurs peurs et leurs désirs. Je donnerai la possibilité à Eliú et aux autres protagonistes d’être eux-mêmes devant la caméra, de pouvoir proposer qui ils sont lors du tournage. Je les inciterai à improviser, énoncerai des scènes, des situations de jeu qu’ils pourront s’approprier : l’idée est qu’ils s’emparent de l’histoire, qu’ils l’adoptent. »
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