![]() |
il y a 40 ans, les femmes n'avaient pas le droit de courir plus de 1500 m |
Free to Run, 23 h 55 sur ARTE et en replay
SYNOPSIS
Des rues de New York aux sentiers des Alpes suisses, hommes et femmes, champions ou anonymes… Ils sont chaque année des dizaines de millions à courir. Il y a 40 ans, la course à pied était encore considérée comme un acte marginal, une pratique quasi déviante cantonnée aux athlètes masculins et à l’enceinte des stades. «Free to Run» retrace la fabuleuse épopée de ce sport solitaire devenu passion universelle. Le nouveau film de Pierre Morath est un hymne à la gloire de la course libre et de ceux qui la font exister.
Un beau documentaire ...pour les gens (nombreux) qui s'intéressent aux aspects sociaux de la course à pied, et du sport. Passionnant !
Quel est votre parcours ?
J’ai baigné dans le sport de haut niveau à partir de l’âge de 15 ans. Venant du foot et du tennis, j’ai découvert la course à pied. Cela correspondait plus à mon tempérament. En junior, j’étais dans les meilleurs Européens sur 1500 mètres. Il me paraissait envisageable de me qualifier pour les Jeux Olympiques. Mais des problèmes graves et récurrents de tendon d’Achille ont anéanti mes rêves de qualifications pour les Jeux d’Atlanta en 1996. Il était nécessaire de réorienter ma carrière. J’ai fait beaucoup de vélo en rééducation alors naturellement, j’ai fait des compétitions de duathlon (course et vélo) à un niveau international. J’ai gagné la coupe d’Europe en 1998. Parallèlement, après mes études d’histoire à l’université, je suis devenu chercheur dans le domaine de l’histoire du sport. Après quelques collaborations pour la télévision, j’ai co-réalisé avec Nicholas Peart, un reportage en immersion dans les coulisses de l’équipe professionnelle de hockey de Genève. Cela devait être un 52 minutes mais c’est devenu un film de cinéma. Et j’ai attrapé le virus ! J’ai fait de plus en plus de cinéma tout en restant coach de haut niveau dans le domaine de la course à pied et consultant de la télévision suisse pour l’athlétisme et la course longue distance. Depuis une année et demie, je suis un groupe d’espoirs de l’athlétisme suisse, parmi lesquels ma fille. Avec le cinéma, c’est ce qui me passionne et me guide le plus dans ma vie aujourd’hui.
Commentaires
Enregistrer un commentaire