Alita : Battle Angel. Passage réussi du manga au cinéma

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Synopsis
Lorsqu’Alita se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido, un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire. Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé - elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser. Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Note 4/5. Visuellement impressionnant (effet 3D). La narration, pas simpliste, est réussie. 
Rosa Salazar est étonnante et Christoph Waltz comme toujours est remarquable. BO d'enfer !



Alita : Battle Angel. Passage réussi du manga au cinéma 

Critique

Après Titanic et Avatar, James Cameron produit ce nouveau film à (très) gros budget, d’après le célébre manga nippon Gunnm, dont la réalisation est confiée au très musclé Robert Rodriguez (Sin City, Une Nuit en Enfer). Techniques de pointe, images de synthèse, système 3D, un casting étonnant réunissant derrière la jeune Rosa Salazar (vue dans Bird Box sur Netflix), le remarquable Christoph Waltz qui conserve tout au long du film une humanité paternaliste (et son intégrité physique ce qui est tout aussi remarquable !), la belle Jennifer Connelly, et l'impressionnant Mahershala Ali récemment héros de Green book


En 2563 il ne fait pas vraiment bon de vivre sur Terre. La vie est grouillante dans Iron City, débauche infinie d’immeubles disparates, peuplée de beaucoup de créatures mi-humains, mi-robots : des cyborgs. Il y circule beaucoup de véhicules aux formes bizarres. 

L’ordre règne : des monstres d’acier en forme de crabe sillonnent la ville écartant tout sur leur passage. Au-dessus de la ville un dôme d’acier flotte dans l’air, amarré à la terre par de très gros filins ; c’est Zalem, cité interdite, d’où vient l’autorité, et qui rejette des détritus de toutes sortes.
Comme divertissement, le peuple peut s’enthousiasmer pour les jeux de motor ball, version revisitée et bien plus violentes des courses de chars dans Ben-hur.
Au milieu de tout cela il y a Alita, une belle cyborg avec de grands yeux marron et de jolis petits pulls. Son «papa», c’est le docteur Dyson, génial réparateur et assembleur de cyborg. Son savoir-faire et son humanité sont immenses, Christoph Waltz qui l’incarne y ajoute le charme et l’humour.



Christoph Waltz dans Alita

Sur des écrans 3D, l’univers post-apocalyptique de ce film devient un grand spectacle impressionnant. 
On a remarqué quelques emprunts à des classiques de la science-fiction : Robocop, Rollerball et Titanic. Robert Rodriguez réussit l’équilibre entre le grand spectacle (les courses de motor ball sont extraordinaires!) et l’intime de la narration en suivant ses personnages, en leur donnant une dimension psychologique qui n’est pas simpliste.


Liste artistique 

Rosa Salazar
Christoph Waltz
Jennifer Connelly
Mahershala Ali
Ed Skrein
Jackie Earl Haler
Casper van Dien
Michelle Rodriguez
Eiza Gonzalez


Sortie le 13 février

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