LUXE à la française : l'envers du décor de la Fashion Week sur Cash Investigation

Le mode ce n'est pas que ça


Sous-traitance, ouvriers maltraités, animaux en souffrance

LUXE, LES DESSOUS CHOC pas toujours reluisant de la planète fashion sur Cash Investigation

Mardi 9 octobre 2018, 21 h sur France 2 


C'est çà aussi : ouvriers maltraités, animaux torturés

Enfilez votre plus belle tenue, ce soir, « Cash Investigation » et Elise Lucet vous emmènent dans le monde merveilleux du luxe. Enfin pas toujours merveilleux car ce que l'on découvre derrière les défilés et les paillettes n'est pas très reluisant !

A la française 

Le luxe à la française, ce sont deux poids lourds mondiaux : LVMH, 42 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et Kering, 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires (avec un scandale fiscal en cours). Deux mastodontes à la santé étincelante, qui font l’essentiel de leur marge grâce à la maroquinerie. Avant c'était les parfums, maintenant c'est le cuir qui s'arrache à prix d'or et représente plus de 70% du chiffre d'affaire du secteur !

Elise Lucet refoulée à la Fashion Week 

Élise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont remonté l’une des filières du cuir de luxe jusqu’aux tanneries de Toscane. Nous vous raconterons un univers peu reluisant : sous-traitance en cascade, ouvriers cassés par le travail, et même parfois maltraités. Elise Lucet elle-même confie avoir eu peur en rencontrant un lobbyiste du cuir à Bruxelles : "Il m’a attrapée par le bras, par force, pour me faire rentrer dans son bureau en m’isolant du reste de mon équipe, en fermant la porte. Heureusement, un cameraman a eu le réflexe de mettre son pied dans la porte", confie t-elle à Europe 1


Nous nous sommes également plongés dans les comptes du numéro cinq mondial du luxe. Nous vous révélerons comment Kering a transféré pendant des années la majorité de ses bénéfices en Suisse, pour payer le moins d’impôts possible.



Qui dit luxe, dit aussi fourrure. La Chine est désormais le premier pays producteur de fourrure au monde. La journaliste Zoé de Bussierre a pu pénétrer dans les fermes d’élevage et les abattoirs qui approvisionnent certaines grandes maisons de couture. Souffrance animale, hygiène déplorable... Ce qu’elle a découvert a de quoi vous hérisser le poil.

La visite d'une ferme est effrayante : des cages à pertes de vue trônent sur des montagnes d'excréments, les lapins, souvent malades, ne sont pas étourdis avant d'être tués. En Chine, aucune loi n'oblige à respecter des mesures d'hygiènes ou certains traitements envers les animaux. 

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