Summer of Love avec Blondie
Blondie intime, vendredi 17 août 2018 à 22.25 sur ARTE
Et en replay 60 jours sur arte.tv
Deuxième femme la plus photographiée du monde après Lady Diana, "sorte de Barbarella sous acide", selon Iggy Pop, Debbie Harry grandit dans la classe moyenne suburbaine de l'Amérique des années 1950, alors à son apogée avant les grandes remises en question des décennies suivantes. À 20 ans, elle part seule tenter sa chance à New York. Un temps Bunny Girl pour le Playboy Club, elle finit par trouver un job de serveuse au Max's Kansas City, la cantine des plus grandes stars – Lou Reed et William Burroughs y sont des clients réguliers. Dans les bars où elle joue avec son partenaire musical et amoureux Chris Stein, un guitariste et photographe qui prendra des milliers de clichés d'elle, l'héroïne circule et fait des ravages. Les musiciens vivent dans le bas Manhattan, alors à l'abandon, et créent sans se soucier des loyers. Dans le petit monde du punk rock naissant, le groupe Blondie peine à s'imposer à New York. Debbie Harry par contre, fascine déjà cette scène alternative de junkies et d'artistes fauchés. Finalement, le succès viendra d'ailleurs : convié en Californie, le groupe fait chavirer le Golden State. Puis l'Australie, via une face B, et enfin le reste du monde. La suite s'écrira en dollars, avec plus de 30 millions d'albums vendus.
Coulisses du punk rock
Des coulisses de la création d'une scène musicale émergente à New York, par ses lieux (le club CBGB, berceau du punk rock américain) et ses figures emblématiques (les Ramones, Warhol, David Bowie et Iggy Pop…), jusqu'aux pires moments de la starification (la drogue, l'oubli, la difficulté de se réinventer lorsqu'on est catalogué), le documentaire de Pascal Forneri dresse le portrait passionnant d'une génération. Mais aussi celui d'une femme libre et fascinante qui a inspiré les plus grandes figures musicales féminines actuelles.
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Deborah Harry, Atomic Blondie |
Icône de la pop, « sex symbol » ou suffragette du « Girl power » ? Qui était vraiment Deborah Harry, la chanteuse du groupe mythique Blondie ?
Bien avant Madonna ou Lady Gaga, il y avait Debbie Harry, avec sa sexualité assumée et une pop impeccablement agressive. Egérie de l’ère New-wave, mêlant les univers punk, rock et même rap, Blondie n’aurait jamais eu un tel succès sans la touche sensuelle et glamour qu’apporte Debbie Harry dans un monde rock exclusivement masculin.
De Heart of glass à Call me, voici le portrait intime d’une jeune fille du New Jersey qui décide, un jour, de conjurer l’ennui en se plongeant dans le New York bouillonnant des années 70 et changer l’histoire de la musique.
”Debbie Harry, Atomic Blondie”
Ecrit et réalisé par Pascal Forneri
Commentaire dit par Mélanie Doutey
Coproduction : ARTE France, No One
2018 – 52 min
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